Rencontre avec Simon Capmartin, qui travaille au quotidien avec passion, pour vous offrir des vins qui reflètent son terroir, son Gers et son identité ! Fils du créateur du domaine Guy Capmartin, il nous confie son histoire !

Je suis Simon Capmartin, vigneron à Maumusson-Laguian dans le Sud-Ouest du Gers, sur les appellations Madiran, Pacherenc du Vic-Bilh et sur les IGP Côtes de Gascogne. Je suis gersois pure souche, j’ai passé la majeure partie de ma scolarité dans le Gers, je suis très attaché au territoire et je le connais de fond en comble ! C'est ce que j'essaie de retranscrire sur mes cuvées, en faisant des clins d’oeil sur le Gers et sur la Gascogne.

Dans la famille, on est vignerons depuis cinq générations. On essaye de booster la visibilité du domaine mais aussi de promouvoir le département.

Le domaine Capmartin est un ancien couvent que mon père a racheté et rénové. Il a créé le domaine dans les années 80, après avoir quitté le vignoble familial. Il avait une vision de la viticulture et de l’oenologie un peu différente de celle de la propriété familiale, il a préféré  essayer de développer son idée tout seul ! Mon père n'employait que très peu de phytosanitaires, la transition au bio s'est faite plutôt naturellement.

Au fur et à mesure, nous avons acquis des terres et planté de la vigne, toujours dans l'optique de produire des vins très qualitatifs, orientés bio et biodynamie ! Nous voulions faire quelque chose d’assez singulier, retranscrire le terroir sur nos vins et exprimer une histoire. Cela fait une quinzaine d'années que nous travaillons en agriculture biologique au domaine, et quelques années que je suis orienté sur la biodynamie et sur les vins nature.

J’ai toujours été très intéressé par la phytothérapie, le soin des plantes par les plantes, c’est quelque chose qui m'attire énormément. On vit dans un environnement qui pour moi est assez positif, ce qui me permet de mieux m’exprimer sur les vins et de produire un vin qui me ressemble plus.

Secret de gersois :

Pour être gersois, il faut quand même être un peu râleur sur les bords !