ROUTE SUR LA RESISTANCE EN ASTARAC
32420 - Villefranche
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ROUTE SUR LA RESISTANCE EN ASTARAC
> Distance de l'itinéraire : 125 km
L'Astarac, comme tout le Gers, a été un foyer actif de la résistance durant la seconde guerre mondiale. Celle-ci a parfois payé le prix fort, et laissé des traces dans les esprits et dans le paysage. Depuis la haut lieu de la Résistance du Maquis de Meilhan à Villefranche d'Astarac, le parcours vous mènera vers les différents lieux de mémoire en Astarac.Que les amateurs de slowtourisme et de grandes balades en voitures électriques se rassurent, des bornes de recharge sont là pour ponctuer votre parcours. Vous pourrez ainsi continuer à découvrir notre cher département en toute sérénité. VILLEFRANCHE Le Maquis de Meilhan est le fait d’armes le plus connu du Département du Gers et c’est aussi le plus tragique. C’était le 7 juillet 1944 au petit matin, suite à un combat héroïque et tragique du maquis de Meilhan contre un ennemi supérieur en nombre, soit quelques 1 200 allemands. Cernés sur trois côtés et pris sous le feu de l’ennemi, le chef du maquis, le docteur Raynaud, et le Commandant Marcelin succomberont avec les autres maquisards pour la plupart massacrés. Le Maquis de Meilhan est mémorial érigé à la mémoire des 67 maquisards, inauguré en 1949. Depuis, chaque premier dimanche de juillet, les Gersois se recueillent nombreux et silencieux sur le site. FAGET-ABBATIAL Stèle Schreyer située sur la D104, en direction de Monferran-Plavès. Marcel SCHREYER, est tombé ici le 19 juillet 1944. Lors d'un déplacement de la Section "Pignada", au bas de la côte après le dernier virage, on s'apprête à franchir le pont sur la petite rivière et, depuis la voiture de tête, on aperçoit plus loin un soldat ennemi au carrefour. Les Résistants sautent rapidement dans le fossé pour échapper aux tirs allemands. Toutefois, le jeune SCHREYER, afin d'avertir la deuxième voiture, saute du côté opposé et, malheureusement il est abattu par une rafale de fusil-mitrailleur. Il venait d'Alsace et il n'avait que 16 ans ! LABEJAN . MIRAMONT D'ASTARAC Le 16 août 1944, un convoi allemand d'une dizaine de véhicules est pris dans une embuscade aux lacets de Vicnau, près de Miramont d’Astarac par des maquisards du Corps Franc Pommiès. Jean Cassé, instituteur, qui dirige l'opération trouvera la mort avec son camarade André Carpi ainsi que deux civils : Roger Danglade et André Débats qui ont été surpris par les combats. Un monument de granit a été édifié en 1945, légèrement en retrait de la N 21. Une plaque souvenir a été apposée à l’école de Miramont d’Astarac où avait enseigné Jean Cassé. L'ISLE DE NOÉ . BARRAN Une plaque a été posée sur le pilier de la ferme de la Grande Borde sur la D929 en direction du Brouilh-Monbert. Le 20 juillet 1944, les troupes ennemies fouillent le château de Mazères et la ferme de la Grande Borde. Ils sont à la recherche d'un groupe de maquisards dénoncés par un infâme milicien. Soudain, un camion apparaît, conduit par René ANTICHAN. Il descend du véhicule mais refuse de se soumettre à d'autres ordres. Il est abattu d'une rafale de mitraillette ! Il appartenait au Corps Franc Pommiès, tout comme son frère Maurice ANTICHAN. MONTESQUIOU . MIRANDE . SAINT-MAUR Le monument aux morts élévé en 1974 en haut de la côte de St Maur par l'Amicale de l'Armée Secrète porte les noms des morts du Bataillon Soulès pour toute la période de la guerre ainsi que celui des Espaganols dont le sorts lui est lié. PONSAMPÈRE Le lieutenant MILLER, du 2ème Dragons d’AUCH, avait rassemblé ici, au Château de Cours, un groupe de jeunes gens, un groupe apparemment hétéroclite de réfractaires au STO, venus de tous les horizons de la France, depuis le mois de février 1943 ; ils étaient une vingtaine qui travaillaient dans les bois de la forêt de BERDOUES, camouflés en bûcherons des Eaux et Forêts car ils se trouvaient dans une situation irrégulière, placés dans des fermes comme ouvriers agricoles sous de fausses identités. Dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943, la police allemande prépare une vaste opération baptisée « Opération de Minuit ». Le château est encerclé et 20 Résistants sont appréhendés sans avoir pu esquisser le moindre geste de défense. Ils seront ensuite amenés à la prison Saint-Michel de Toulouse, où ils seront torturés. CUÉLAS MONCASSIN Le 8 juin 1944, 2 jours après le débarquement, un accrochage très sanglant avec l’ennemi allait endeuiller le Corps Franc Pommiès au carrefour de Moncassin (D2-D237). Les hommes postés là, sont trompés par l’arrivée de 2 ou 3 Tractions-avant, immatriculées dans le département mais transportant des gendarmes allemands ; elles apparaissent au loin, venant de St Médard … La fusillade est immédiate et le chef de groupe, le Gendarme Lacaze, est abattu au cours de cet accrochage. BELLEGARDE Embuscade du 16 août 1944 Le chef de Section Roger NOUVEL, alias « LIBOS », est réveillé à 1h du matin et reçoit pour mission : Tendre une embuscade sur la D27 entre Masseube et l’embranchement D27-D40. Lors de leur passage, les soldats ennemis du denier camions bondissent hors du véhicule et se mettent en chasse après Alex, 20 ans, qui y laissera la vie et Pierrot, 21 ans, qui sera touché à son tour. VILLEFRANCHE
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