CIRCUIT DÉCOUVERTE LUPIAC - VILLAGE NATAL DE D'ARTAGNAN
32290 - Lupiac
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CIRCUIT DÉCOUVERTE LUPIAC - VILLAGE NATAL DE D'ARTAGNAN
> Distance de l'itinéraire : 1 km
Explorez les rues, et les endroits secrets de Lupiac.
A votre rythme, prenez le temps d’observer les façades sculptées des maisons à colombages, les paysages environnants, et les curiosités de ce castelnau typique du Gers qui a vu naître d’Artagnan.
1/ Chapelle Saint Jacques Elle fut bâtie à la fin du XVème siècle dédiée à notre Dame de Pitié et attribuée à l'ordre des pénitents blancs pour leurs usages, offices et sépultures. Bertrand de Batz de Castelmore, oncle de d’Artagnan fit construire un hospice destiné à soigner les habitants de Lupiac et les pèlerins de Compostelle d’où son nom chapelle Saint Jacques. Cet édifice d'environ 8 mètres sur 4 est construit en pierres de grande taille ; son toit est à deux versants. Il combine le style gothique – l'arc brisé surmontant le linteau de la porte ouest – et le style transitoire gothique/renaissance – la voûte à trois tores avec deux gorges et deux filets. Restaurée en 1882, elle est inscrite aux Monuments Historiques. 2/Le moulin Construit en 1726, le moulin est la propriété de la famille Lamothe d’Isaut. Vendu par adjudication en 1891, il est alors acquis par les époux Dartugue pour 480 francs. Jean marie Dartugue et son fils Jean Baptiste sont alors les derniers meuniers de ce moulin. C’est en 1910 que la commune de Lupiac l’achète et restaure la toiture, malheureusement une tempête abat les ailes dans les années 1980, elles ne seront pas remplacées pour des raisons de sécurité. Une nouvelle restauration de la toiture a été réalisé en 2006 par un charpentier-amoulageur avec les techniques ancestrales. 3/La croix du parvis de l’église En 1826, sous l'administration de la cure de LUPIAC par l'abbé GELAS, une "mission *" fut organisée. Mme de LAVARDAC, veuve POME, voulant matérialiser l'enseignement donné au cours de cette mission, offrit cette croix. C'est à M. BUGAT, forgeron à LUPIAC, qu'en fut confiée la réalisation. Elle présente les symboles de la crucifixion et de la descente de la croix : le marteau, le clou, la tenaille, la couronne d'épines, le coq (symbole du reniement de Pierre) et l'échelle utilisée pour descendre le Christ de la croix. *Après la révolution de 1789 furent organisées des "missions", prédications extraordinaires souvent confiées à des ecclésiastiques spécialisés : les missionnaires. La mission était un acte pastoral essentiel de reconquête et d'affirmation pour une Eglise catholique en reconstruction. 4/La maison du festival Tendez l’oreille, …une musique au loin ! Cela provient du local expo photo-vidéo, rue Féart. N’hésitez pas à entrer et découvrez des images du Festival d’Artagnan qui a lieu chaque année en août. Une centaine de photos représentant les scènes cultes des éditions précédentes ainsi qu’un film de quelques minutes vous plongent au temps de d’Artagnan et des mousquetaires. 5/Le loup Seule représentation sculptée du dernier loup de Lupiac. On retrouve dans les archives une lettre patente de Henri IV en 1584 qui concède à la ville le droit de tenir des marchés le samedi par quinzaine et des foires les jours de Saint Georges et de Saint Loup. En 1819 Monsieur de Lacoste, Maire de Lupiac et Lieutenant de louveterie note que quatorze loups, louves et louveteaux ont été tués sur le territoire de la commune, puis dix-neuf l’année suivante. Et c’est vers 1850 que les loups ont disparu de la région. Deux loups figurent alors sur le blason du village. 6/La fermette du XVIIe siècle Se dresse depuis peu, sur la place du foirail, une petite fermette du XVII siècle aux tons ocres et colombages. Bâtie par les bénévoles de l’association d’Artagnan chez d’Artagnan, elle est composée de bois provenant de Lupiac et de torchis en terre et paille de blé. Aucun outil moderne n’a été utilisé pour cette construction. Elle est habitée par une jeune fermière que vous aurez peut-être la chance d’apercevoir par la fenêtre : il lui arrive de faire cuire son pain dans le four en terre crue situé dans la cuisine ; 7/L’arbre de la liberté Un peu d'histoire… La foi révolutionnaire de 1789 s'exprime dès le début par des symboles. Ce symbolisme est tant l'½uvre de la bourgeoisie que du peuple très attaché à la tradition de l'arbre planté pour commémorer un événement important. L'arbre évoque la renaissance continuelle, la croissance, la force, la puissance et la beauté. Ainsi dès 1789 des chênes, mais aussi des tilleuls des ormes ou des peupliers, sont plantés partout en France : "On voit dans toutes les communes des arbres magnifiques élever leurs têtes et défier les tyrans : le nombre de ces arbres monte à plus de soixante mille car les plus petits hameaux en sont ornés…" Abbé Grégoire – rapport à la Convention, 1794. L'arbre de la liberté est aussi appelé "arbre de la nation" ou "arbre de la fraternité". A LUPIAC, 3 arbres furent plantés en 1848 pour commémorer les trois révolutions : 1789, 1830 (les 3 glorieuses et la monarchie de juillet) et 1848 (février, fin de la monarchie de juillet et proclamation de la 2ème république). Aujourd'hui seul celui-ci a survécu. 8/l’église Saint Barthélémy Avant la révolution de 1789, Lupiac comprenait 14 églises et chapelles. Après la révolution, seules subsistent quelques chapelles et 3 églises dont l'église Saint Barthélémy qui est trop petite pour accueillir la population du village. Il faut donc l’agrandir ! Le 29 juin 1847, la première pierre de la nouvelle église est posée sur les fondations de l'ancienne. En 1849 l'église est terminée et consacrée. Il subsiste de l'ancienne église le portail gothique au nord. Par manque de financement, la décoration intérieure ne sera pas effectuée. C’est grâce à un donateur que les peintures du ch½ur ont pu être réalisées telles qu’on peut les admirer aujourd’hui. L'église abrite une remarquable Piéta du XVIème siècle. Elle est constituée de deux essences de bois : tilleul et peuplier. 9/La statue équestre de d’Artagnan Ce bronze de 3,50 mètres de haut et pesant plus d'une tonne, ½uvre de la sculptrice Daphné du Barry, est l'unique représentation au monde de d'Artagnan à cheval. Il a été réalisé par la fonderie Mariani à Pietrasanta en Toscane (Italie). Selon la coutume, un cheval représenté avec deux sabots en l'air signifie que son cavalier est mort au combat. Il est composé de 15 pièces assemblées par soudure puis a reçu plusieurs couches de patine. Il a fallu une tonne d'argile pour réaliser la maquette et 18 mois de travail entre le projet et son installation sur la Place d'Artagnan à Lupiac. La statue a été inaugurée le 9 août 2015. 10/La mairie- l’ancien château de Lamote d’Isault Si l'on ne connaît pas la date de sa construction, on trouve mention de ses propriétaires dès le milieu du 14ème siècle. Parmi ceux-ci, Jean-François Joseph, baron de la Mothe d'Izault et de Marambat, né le 5 mai 1741, lieutenant chef de la brigade des gardes du corps du Roi Louis XVI et mort en 1813 avec le titre de Lieutenant général et Commandeur de Saint Louis. Cet important château disposait de nombreuses métairies et moulins à vent ou à eau, ce qui assurait une certaine aisance à ses propriétaires. En 1858 Louis Marie Ernest de Lamothe d'Izault restaure le château dont témoigne la façade sud de style Napoléon III. L 'héritière du château décède au Carmel de Turin. Selon l'usage les Carmélites de Turin héritent du château, des métairies et des moulins. Puis la commune de Lupiac l’achète en très mauvais état, et après travaux y installe la Mairie en 1945. Aujourd'hui le château abrite la Mairie, la salle des fêtes, la salle du Conseil Municipal et des salles mises à disposition des associations du village.
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