Partons à la rencontre de Marie-Christine et Daniel Fort, créateurs de la Palmeraie du Sarthou. Découvrez leur histoire, et comment ils mettent un point d’honneur à valoriser la nature et la culture gersoise dans leur merveilleux jardin !

Je suis Marie-Christine Fort, je suis née à Nogaro, dans le Gers. On a racheté la ferme il y a maintenant plus de 40 ans. C'est à ce moment que Daniel a commencé à semer ses premiers palmiers. Pendant 20 ans, ce jardin a été notre jardin privé. Au départ, je me suis installée en tant que pépiniériste car on produisait des palmiers. C’est à partir de là, à la suite d’articles dans la presse, qu’on a décidé de l’ouvrir au public et qu’on a commencé à faire des visites du jardin !
 
Je suis Daniel Fort. Je suis également né dans un village gersois. Au début, je travaillais pour obtenir des revenus permettant de développer l’activité, et en même temps, je faisais le jardin. C'est grâce à ma formation agricole que j’ai pu sélectionner un bon palmier, résistant au froid et avec un port de feuillage intéressant au niveau esthétique !

 

Pourquoi le palmier ? Depuis petit j’adore les palmiers. Je ramassais des graines et je m’amusais à les faire germer, c’est comme ça que j’ai appris à les sélectionner. Lorsqu’on est arrivés, on n'avait pas les moyens d’acheter des plantes… donc on a semé des graines ! Les premières graines qu’on a semé ont été des graines de palmier.
 
Tous les 10 ans, on a fait un bond en avant dans le développement du jardin. On a repris des hectares petit à petit, d’abord pour obtenir de l'eau pour l’irrigation, ensuite pour aménager un parking. On a intégré la ferme de pépé, puis une partie boisée… Un terrain de 3500m2, pour aujourd'hui 10 hectares et demi. Mais on est restés seulement deux à le travailler !
 
Notre public est très bienveillant et reconnaissant. On nous remercie beaucoup d’apporter cette bouffée d'oxygène, cet espace de poésie et de dépaysement. Quand on arrive, avec tous ces palmiers, certains ont l’impression d’être au Vietnam ou en Birmanie, c’est une sorte de voyage !

Secret de gersois : Objet secret Le moine

 

Le moine était un moyen de chauffer son lit. On y plaçait un récipient contenant des braises et le tout était placé dans le lit avant de s'y coucher, afin de le réchauffer.